(...) « Vous n'êtes pas du tout semblable à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. » (...)
Extrait choisi par Norah.
mardi 22 décembre 2015
lundi 21 décembre 2015
vendredi 18 décembre 2015
(...) Il faut absolument que je rentre. Je suis dans le train de banlieue, en direction de la gare de Waterloo. Je vais raconter une histoire à Marion. Ce n'est pas l'imagination qui me manque.
C'est une histoire qui finit mal. Je ne l'ai pas retrouvée.
Mais je me suis découvert deux amies formidables, une nouvelle et une ancienne. J'ai trouvé ma toute première mère d'accueil et la tombe de ma mère adoptive. J'ai rencontré des tas de gens aujourd'hui - et pourtant je me sens toujours aussi perdue. Plus seule que jamais. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »
Extrait choisi par Noélie
C'est une histoire qui finit mal. Je ne l'ai pas retrouvée.
Mais je me suis découvert deux amies formidables, une nouvelle et une ancienne. J'ai trouvé ma toute première mère d'accueil et la tombe de ma mère adoptive. J'ai rencontré des tas de gens aujourd'hui - et pourtant je me sens toujours aussi perdue. Plus seule que jamais. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »
Extrait choisi par Noélie
jeudi 17 décembre 2015
(...) Elle passa sur un petit pont de bois qui traversait un ruisseau. Une centaine de mètres plus loin, elle atteignit la clairière, au pied de la chute d'eau. La cascade jaillissait entre deux murs de roche couverts de fougères et de plantes luxuriantes, puis dévalait des degrés de pierre, formant un escalier géant.
Pataugeant dans l'eau, Amy gravit les quatre premières marches avec précaution, car la mousse et les algues les rendaient glissantes. La cinquième était trop haute pour elle, elle formait le toit d'une sorte de petite grotte, fermée par un voile d'eau. Amy le traversa. Ce n'était pas une vraie cachette, car elle était assez visible de l'intérieur où ils avaient déposé leur matériel la veille : une moustiquaire et une corde. Ils avaient prévu que, si elle ne parvenait pas à se débarasser de Natalie, elle devait l'attirer ici, l'immobliser avec la moustiquaire avant de la ligoter. Amy n'était pas sûre de réussir, mais avec Isabel dans les pattes en plus...
Elle tremblait de tous ses membres. Comment pourait-elle lutter contre les deux ? (...)
Extrait choisi par Manon S.
Pataugeant dans l'eau, Amy gravit les quatre premières marches avec précaution, car la mousse et les algues les rendaient glissantes. La cinquième était trop haute pour elle, elle formait le toit d'une sorte de petite grotte, fermée par un voile d'eau. Amy le traversa. Ce n'était pas une vraie cachette, car elle était assez visible de l'intérieur où ils avaient déposé leur matériel la veille : une moustiquaire et une corde. Ils avaient prévu que, si elle ne parvenait pas à se débarasser de Natalie, elle devait l'attirer ici, l'immobliser avec la moustiquaire avant de la ligoter. Amy n'était pas sûre de réussir, mais avec Isabel dans les pattes en plus...
Elle tremblait de tous ses membres. Comment pourait-elle lutter contre les deux ? (...)
Extrait choisi par Manon S.
(...) Donald David Duncan se tourna vers son ami et, pointant sa brosse à cheveux vers lui, il déclara :
- Wallis Wallace n'est pas un écrivain comme les autres, Josh. C'est l'auteur de romans policiers le plus connu au monde ! Tous les enfants lisent et adorent ses histoires. Tous sauf toi.
- S'il est si célèbre que ça, pourquoi vient-il dédicacer ses livres dans une aussi petite ville que Smallotown ? Donald David Duncan regagna sa chambre au pas de course en criant :
- Je te l'ai déjà dit ! Je l'ai invité !
Il plongea sous son lit pour attraper ses baskets.
- Je suis mort de trouille à l'idée de le rencontrer. Il est tellement célèbre ! Et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il faut dire à un écrivain. S'il te plaît, Josh, viens avec moi ! Josh s'appuya au chambranle de la porte.
- Bien sûr que je t'accompagne ! Je te faisais juste marcher. C'est marrant de te voir si nerveux, toi qui es toujours calme.
- C'est vrai ? Tu viens ? Merci ! Je n'arrive pas à réaliser que Wallis Wallace a répondu à mon invitation. Quand je lui ai écrit, je n'aurais jamais cru qu'il accepterait de venir à Smalltown.
Extrait choisi par Juline
- Wallis Wallace n'est pas un écrivain comme les autres, Josh. C'est l'auteur de romans policiers le plus connu au monde ! Tous les enfants lisent et adorent ses histoires. Tous sauf toi.
- S'il est si célèbre que ça, pourquoi vient-il dédicacer ses livres dans une aussi petite ville que Smallotown ? Donald David Duncan regagna sa chambre au pas de course en criant :
- Je te l'ai déjà dit ! Je l'ai invité !
Il plongea sous son lit pour attraper ses baskets.
- Je suis mort de trouille à l'idée de le rencontrer. Il est tellement célèbre ! Et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il faut dire à un écrivain. S'il te plaît, Josh, viens avec moi ! Josh s'appuya au chambranle de la porte.
- Bien sûr que je t'accompagne ! Je te faisais juste marcher. C'est marrant de te voir si nerveux, toi qui es toujours calme.
- C'est vrai ? Tu viens ? Merci ! Je n'arrive pas à réaliser que Wallis Wallace a répondu à mon invitation. Quand je lui ai écrit, je n'aurais jamais cru qu'il accepterait de venir à Smalltown.
Extrait choisi par Juline
(...) A ce moment, j'ai entendu la voix de Charlotte dans mon dos :
- Qu'est ce qu'il t'arrive ? Tu fais des mamours aux arbres, maintenant ?
J'avais le choix entre trois possibilités :
1) répondre vertement à sa moquerie ;
2) lui dire la vérité ;
3) inventer une explication plausible.
J'ai opté pour la troisième solution.
Extrait choisi par Alissia
- Qu'est ce qu'il t'arrive ? Tu fais des mamours aux arbres, maintenant ?
J'avais le choix entre trois possibilités :
1) répondre vertement à sa moquerie ;
2) lui dire la vérité ;
3) inventer une explication plausible.
J'ai opté pour la troisième solution.
Extrait choisi par Alissia
(...) Gardant la lame de son sabre loin de lui, il dévie la flamme en frappant le gant de son adversaire. Du coup, le tireur d'élite dégage son bras, désactive le lance-flamme, lui attrape le poignet, l'oblige à lâcher le sabre laser, puis envoie un coup de genou dans l'estomac du jeune garçon. (...)
Extrait choisi par Yonis
Extrait choisi par Yonis
(...) - Il faut que je sorte d'ici ! a-t-elle crié.
- Qu' est ce qui se passe ? ai-je demandé.
- J'ai oublié ! Putain, combien de fois je vais merder ?
- Je n'ai pas eu le temps de réfléchir a ce qu'elle avait pu oublier quand elle a hurlé :
- IL FAUT QUE JE PARTE. AIDEZ-MOI A SORTIR D'ICI !
- Où tu dois aller ?
Elle s'est assise la tête entre les genoux, secouée de sanglots.
- S'il vous plaît, distrayez l'aigle tout de suite pour que je puisse partir je vous en supplie.
- D'accord, avons-nous répondu en même temps, le colonel et moi égaux dans la culpabilité.
- N'allume pas tes phares, a-t-il dit. Roule doucement et n'allume pas tes phares. Tu es sûre que ça va ?
- On s'en fout ! Débarrassez-moi juste de l'aigle, a-t-elle hoqueté comme une enfant, moitié criant, moitié pleurant. Oh mon Dieu ! Pardon.
- Bon, a repris le colonel. Démarre dès que tu entends la deuxième série de pétards.
On est partis.
On n'a pas dit : ne conduits pas tu es soûle.
On n'a pas dit : on ne te laisse pas monter en voiture aussi bouleversée.
On n'a pas dit : ça peut attendre demain. Tout peut attendre.
(...)
L'Aigle nous a dit :
- La nuit passée, Alaska Young a eu un terrible accident, a-t-il déclaré, ses larmes redoublant. Elle a été tuée. Elle est morte.
(...)
Je me suis dit : tout est ma faute.
Je me suis dit : je ne me sens pas bien.
Je me suis dit : je vais vomir.
...
Extrait choisi par Elise.
- Qu' est ce qui se passe ? ai-je demandé.
- J'ai oublié ! Putain, combien de fois je vais merder ?
- Je n'ai pas eu le temps de réfléchir a ce qu'elle avait pu oublier quand elle a hurlé :
- IL FAUT QUE JE PARTE. AIDEZ-MOI A SORTIR D'ICI !
- Où tu dois aller ?
Elle s'est assise la tête entre les genoux, secouée de sanglots.
- S'il vous plaît, distrayez l'aigle tout de suite pour que je puisse partir je vous en supplie.
- D'accord, avons-nous répondu en même temps, le colonel et moi égaux dans la culpabilité.
- N'allume pas tes phares, a-t-il dit. Roule doucement et n'allume pas tes phares. Tu es sûre que ça va ?
- On s'en fout ! Débarrassez-moi juste de l'aigle, a-t-elle hoqueté comme une enfant, moitié criant, moitié pleurant. Oh mon Dieu ! Pardon.
- Bon, a repris le colonel. Démarre dès que tu entends la deuxième série de pétards.
On est partis.
On n'a pas dit : ne conduits pas tu es soûle.
On n'a pas dit : on ne te laisse pas monter en voiture aussi bouleversée.
On n'a pas dit : ça peut attendre demain. Tout peut attendre.
(...)
L'Aigle nous a dit :
- La nuit passée, Alaska Young a eu un terrible accident, a-t-il déclaré, ses larmes redoublant. Elle a été tuée. Elle est morte.
(...)
Je me suis dit : tout est ma faute.
Je me suis dit : je ne me sens pas bien.
Je me suis dit : je vais vomir.
...
Extrait choisi par Elise.
(...) Un vieux dicton d'aviateur dit que « voler c'est atterrir » . Il s'applique au jeune lapin qui se hasarde à faire son premier vol seul, aussi bien qu'au commandant de bord expérimenté qui se rapproche de l'aérodrome, en vol sans visibilité, en se laissant guider par les ondes courtes. L'atterrissage est quelque chose de très particulier : il est bien plus difficile de retourner à la terre que de la quitter. (...)
Extrait choisi par Arnaud
Extrait choisi par Arnaud
(...)
- Maman... est-ce que c'est possible de donner le prénom que l'on veut à son enfant ?
- Oui... enfin... non, ça dépend, répond maman. C'est-à-dire que ce sont les parents qui choisissent, mais ils ne peuvent pas appeler... euh... je ne sais pas... un garçon Tarzan ou une fille, pire, Cheeta. Tu comprends ce que je veux dire ? (...)
Extrait choisi par Léna
(...) Le bruit de la fenêtre qui s'ouvrait m'a fait pivoter sur ma chaise et j'ai rencontré les yeux bleus de Margot. Au début, je n'ai vu qu'eux, mais à mesure que ma vision s'est accommodée, je me suis rendu compte qu'elle avait la figure maquillée en noir et la tête recouverte d'une capuche noir...
Extrait choisi par Norine
Extrait choisi par Norine
vendredi 30 octobre 2015
(...) Le camping est en fête pour le 14 juillet. Derrière l'accueil, une scène a été dressée qui accueille un sosie de Christophe Willem. Le type, maigre comme un clou, a des cheveux raides, un petit bouc de mousquetaire et porte des lunettes aussi grandes que des hublots. Sa chemise est ouverte sur un collier en or qui brille sous les spots...
Extrait choisi par Léna
Extrait choisi par Léna
(...) Jamais je n'aurais cru qu'une fête surprise exigeait autant de préparatifs ! Il faut prévoir la sono, acheter de la nourriture et des boissons pour quarante personnes, le tout dans le plus grand secret. Ma maman passe beaucoup de temps au téléphone pour régler les détails de l'organisation. Ma sœur, mon frère et moi, nous nous occupons du cadeau de mon papa...
Extrait choisi par Juline
Extrait choisi par Juline
(...) - Salut ! dit-il gaiement. Je m'appelle Spider-Man. C'est un pseudo, évidemment...
Le chaffeur donne un violent coup de volant pour se débarrasser de lui. Mais les pouvoirs d'araignée du héros lui permettent de rester collé au camion d'une seule main sans difficulté. Pour le prouver, il tend le bras vers le conducteur et tente de lui serrer la main. Agacé, l'homme hurle avec un fort accent russe :
- Barre-toi ! ...
Extrait choisi par Varun
Le chaffeur donne un violent coup de volant pour se débarrasser de lui. Mais les pouvoirs d'araignée du héros lui permettent de rester collé au camion d'une seule main sans difficulté. Pour le prouver, il tend le bras vers le conducteur et tente de lui serrer la main. Agacé, l'homme hurle avec un fort accent russe :
- Barre-toi ! ...
Extrait choisi par Varun
(...) Elle a continué à lui faire des reproches comme la plus conformiste des mères. Comme si elle n'avait pas la peau couverte de tatouages. Je l'ai regardée longuement, ma maman illustrée. Je savais qu'elle nous aimait de tout son coeur, Star et moi. Nous avions chacune un père différent et, à l'avenir, ils seraient peut-être là pour nous épauler, ou peut-être pas. Mais une chose était sûre, nous pourrions toujours compter sur notre notre mère, Pétunia. Et tant pis si elle avait un grain. C'était notre maman et nous étions ses deux filles. Ensemble pour la vie, toutes les trois. Pétunia, Star et Dolphin.
Extrait choisi par Noélie
Extrait choisi par Noélie
(...) - Demi-tour ! dit Boka. A mon signal, vous
ramez vers la plage !
- Après, on se met debout ? s'informe Léa.
- Reste à plat ventre ! lui conseille Kama. Pour une première fois, c'est plus prudent.
- Voilà une belle vague ! crie Boka.
- Hé, minute ! fait Tom, paniqué.
Tout se passe trop vite ; il a encore des
tas de questions à poser...
Extrait choisi par Real
ramez vers la plage !
- Après, on se met debout ? s'informe Léa.
- Reste à plat ventre ! lui conseille Kama. Pour une première fois, c'est plus prudent.
- Voilà une belle vague ! crie Boka.
- Hé, minute ! fait Tom, paniqué.
Tout se passe trop vite ; il a encore des
tas de questions à poser...
Extrait choisi par Real
jeudi 29 octobre 2015
( ... ) Je me rappelais du moindre détail. Pourtant, je ne l'avais regardée que quelques secondes.
- Quentin ! Vas-y bon sang !
Ses yeux vert clair, son teint légèrement bronzé...
- Quentin ! Tu vas réagir ? On en a déjà pris trois !
Mais ces quelques secondes m'avaient chamboulé. Chamboulé à tel point que je n'ai pas vu le poteau des buts sur lequel je me suis écrasé lamentablement...
Extrait choisi par Alissia
- Quentin ! Vas-y bon sang !
Ses yeux vert clair, son teint légèrement bronzé...
- Quentin ! Tu vas réagir ? On en a déjà pris trois !
Mais ces quelques secondes m'avaient chamboulé. Chamboulé à tel point que je n'ai pas vu le poteau des buts sur lequel je me suis écrasé lamentablement...
Extrait choisi par Alissia
(...) La nuit est tombée. Il pleut très fort et le tonnerre gronde. Les éclairs fendent le ciel et me donnent juste ce qu'il faut de lumière pour commettre mon crime en toute discrétion. Et en toute impunité. Tout le monde sait que je suis méchant, mais personne ne voudra croire que je puisse l'être au point de n'avoir aucun coeur...
Extrait choisi par Matteo
vendredi 23 octobre 2015
(...) Il n'y avait que deux voitures sur le parking. Je me suis garée à côté de la sienne. J'ai ouvert sa portière et la lumière intérieure s'est allumée. Augustus était assis derrière le volant, il était couvert de vomi et il appuyait sur son ventre à l'endroit où le tube pénétrait.
- Salut, a-t-il bafouillé.
- Oh, mon dieu Augustus, il faut aller à l'hôpital !
- Je t'en supplie, regarde ça.
J'avais des hauts-le-cœur à cause de l'odeur, mais je me suis penchée pour examiner l'endroit où le tube avait été installé chirurgicalement. Il avait le ventre chaud et la peau rouge vif.
- Ça a l'air infecté, Gus. Je ne peux rien faire. Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'es pas chez toi ?
Il a vomi sans même avoir la force de tourner la tête pour ne pas s'en mettre sur les genoux.
- Oh, mon cœur, ai-je dit.
- Je voulais m'acheter un paquet de cigarettes, a-t-il marmonné. J'ai perdu mon paquet. A moins que mes parents aillent m'en acheter un mais je voulais le faire moi-même. Je voulais faire un truc moi-même.
J'ai appelé les urgences. Il a levé la tête vers moi, c'était horrible. Je pouvais à peine le regarder.
Puis les urgences sont arrivées et j'ai marmonné :
- Je t'aime Gus....
Extrait choisi par Elise
- Salut, a-t-il bafouillé.
- Oh, mon dieu Augustus, il faut aller à l'hôpital !
- Je t'en supplie, regarde ça.
J'avais des hauts-le-cœur à cause de l'odeur, mais je me suis penchée pour examiner l'endroit où le tube avait été installé chirurgicalement. Il avait le ventre chaud et la peau rouge vif.
- Ça a l'air infecté, Gus. Je ne peux rien faire. Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'es pas chez toi ?
Il a vomi sans même avoir la force de tourner la tête pour ne pas s'en mettre sur les genoux.
- Oh, mon cœur, ai-je dit.
- Je voulais m'acheter un paquet de cigarettes, a-t-il marmonné. J'ai perdu mon paquet. A moins que mes parents aillent m'en acheter un mais je voulais le faire moi-même. Je voulais faire un truc moi-même.
J'ai appelé les urgences. Il a levé la tête vers moi, c'était horrible. Je pouvais à peine le regarder.
Puis les urgences sont arrivées et j'ai marmonné :
- Je t'aime Gus....
Extrait choisi par Elise
( ... ) Voilà ce qui est laid dans cette ville, a-t-elle dit. D'ici, on ne voit pas la rouille, ni la peinture écaillée, ni je ne sais quoi, en revanche, on peut dire avec certitude ce qu'elle est. Voir à quel point elle est factice, même pas assez solide pour être en plastique. C'est une ville de papier. Mais regarde là, Q. Regarde toutes ces impasses, ces rues qui tournent sur elles-mêmes, toutes ces maisons construites pour ne pas durer. Tous ces gens de papier vivant dans leur maison de papier, brûlant l'avenir pour avoir chaud. Tous ces gosses de papier buvant la bière qu'un clochard est allé acheter pour eux à l'épicerie en papier du coin. Tous atteints de possessite aiguë. Toute chose aussi fine que du papier, aussi fragile que du papier. Et les gens, idem. Ça fait dix-huit ans que je vis ici et je n'ai jamais rencontré personne qui s'intéresse vraiment aux choses importantes...
Extrait choisi par Manon
Extrait choisi par Manon
(...) Ce sentiment a rapidement disparu lorsque j'ai appris que même mon commandant d'escadron avait, lui aussi, envoyé trois P 40 à la ferraille. Un des pilotes avait même peint cinq drapeaux américains sur sa carlingue car il avait transformé cinq P 40 en épaves. Cela faisait de lui un as japonais. C'était en fait la seule manière de se procurer des pièces détachées car nous n'en recevions aucune des Etats-Unis.
Extrait choisi par Arnaud
Extrait choisi par Arnaud
(...) Je donne un coup de pied dans le bord, enfonce le visage dans l'eau et respire tous les deux battements de bras. Regarde ça, Ramoul ! Bras gauche, bras droit, double coup de pied à gauche et je recommence. Nom d'un petit bonhomme, ça
marche ! Et c'est une sensation géniale, de filer ainsi sur la surface..
Extrait choisi par Manon S.
marche ! Et c'est une sensation géniale, de filer ainsi sur la surface..
Extrait choisi par Manon S.
(...) Augustus Waters conduisait comme un pied. S'arrêter, démarrer, tout se faisait dans une énorme SECOUSSE. Je volais vers l'avant de son 4x4 Toyota à chaque coup de frein et ma nuque basculait vers l'arrière à chaque coup d'accélérateur. J'aurais pu être inquiète : après tout, j'étais dans la voiture d'un type bizarre et on allait chez lui. Autant dire que ce n'était pas avec mes poumons hors service que j'allais repousser d'éventuelles avances non désirées. Mais Augustus Waters conduisait tellement mal que je ne pensais à rien d'autre.
On devait avoir parcouru plus d'un kilomètre dans un silence en dents de scie quand Augustus a dit :
- J'ai raté trois fois mon permis.
- Sans blague...
Extrait choisi par Norah
On devait avoir parcouru plus d'un kilomètre dans un silence en dents de scie quand Augustus a dit :
- J'ai raté trois fois mon permis.
- Sans blague...
Extrait choisi par Norah
- Bonne idée, parce que Rose va vouloir le lire à son retour, a dit Jade, qui mettait la touche finale à mon petit sosie en pâte.
- Je me fiche que Rose le lise ou pas. Ce qui compte, c'est qu'on puisse le lire, nous !
J'étais toute tremblante d'excitation. Au point que je me suis collée moi-même avec le scotch.
- Jade, jette un œil là-dessus! Oh là là ! Ça alors !
- Qu'est-ce que tu racontes ? Hé, arrête de me taper. Tu m'as fait rater ta tresse.
Je lui ai mis sous le nez la coupure de journal toute froissée et rafistolée...
Extrait choisi par Norine
vendredi 6 février 2015
jeudi 5 février 2015
Qu'est ce qui pousse Ombre, un chauve-souriceau, à voir le soleil alors que son peuple en est privé depuis la nuit des temps ? Pourquoi les chauves-souris qu'il rencontre semblent-elles terrifiées par Marina, sa nouvelle amie, à cause de l'anneau qu'elle porte à l'avant-bras ? Et où son père, lui aussi bagué, a-t-il disparu sans en informer personne ?
Lola
Lola
mardi 3 février 2015
Amy a 14 ans, sa passion est la lecture. Elle n'aime pas beaucoup l'aventure. Quand elle est en public, elle ne peut pas s'empêcher de bégayer. Dan lui a 11 ans, il adore les jeux vidéo. Il arrive toujours à se sortir des situations dangereuses sans problème. Il ne rate jamais l'occasion de s'amuser.
Manon
Manon